Quelques jours après sa première communion, à Florence de Sevin, sa chargée de pastorale, qui l’interroge sur ses cadeaux, elle déclare tout de go : « Ben moi, mon plus beau cadeau, c’est Jésus ».
En route pour la retraite à Notre Dame de l’Ouÿe
Le 15 mai, les élèves de CE2 des trois implantations, Auteuil, Raynouard et Vignes, se sont retrouvés à Notre Dame de l’Ouÿe, le centre spirituel du diocèse de Paris pour une journée de retraite. Après un départ mouvementé, les 6 classes se retrouvent autour d’un grand jeu qui les entraînent dans la Palestine du temps de Jésus où des défis à relever à plusieurs les attendent. Pour les accompagnateurs, l’objectif est de développer l’esprit d’équipe, en d’autres termes, l’attention aux autres et l’esprit de communion.
De nombreuses surprises jalonneront cette mémorable journée, comme ce temps passé autour du psaume 22 où chacun est invité à retenir une parole de Dieu pour lui, pour nourrir sa relation intime et personnelle avec Dieu : « Le Seigneur est mon berger/Je ne manque de rien/Sur des prés d’herbe fraiche il me fait reposer… » Ou encore ce moment où les 160 enfants se retrouvent à table avec leurs accompagnateurs dans un même réfectoire pour partager le repas.
« Mais je sais prier sans ça moi ».
Le soir, Grégoire refuse de quitter le point d’arrivée des autobus avec sa Maman. Il veut attendre les autres élèves, tous les autres élèves et partir le dernier, quand tous seront rentrés. Et chez lui, il s’endort en égrenant le dizenier qu’il a confectionné l’après-midi.
Le lendemain, les élèves qui ont été préparés lors de la retraite sont invités à se confesser. A l’issue de celle-ci, Emmanuel n’a pas besoin d’une prière d’action grâce écrite à l’avance par la chargée de pastorale pour l’aider. Il lui signale sans appel : « Mais je sais prier sans ça moi ».
Le lendemain, samedi 17 mai, c’est le grand jour de la première communion ; les trois célébrations se succèdent pour Auteuil, Raynouard et Vignes bleu, et enfin, les deux autres classes de Vignes. Les enfants sont paisibles et l’assemblée très recueillie. Devant l’autel, une immense vasque en forme de bateau est remplie de toutes les fleurs que les élèves ont apportées, comme si chaque enfant avait pris place dans la barque du Seigneur.
Cette belle célébration nourrit Louis Victor. Il expliquera ensuite que « la messe, c’est un peu comme un portail temporel de l’Amour ».
