Pour clôturer cette première année d’allemand et utiliser en situation la langue étudiée depuis 10 mois, du 16 au 19 juin, les 40 élèves de 6e germanistes sont partis découvrir l’Allemagne. « Nous étions logés en famille à 2, 3 ou 4 et avons pu ainsi aussi partager les petits déjeuners (très matinaux…) et les soirées de nos hôtes allemands », raconte Françoise Berthomier, professeur d’allemand qui accompagnait les élèves.
De là, ils ont pu visiter 6 sites prestigieux classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco : l’église carolingienne de Charlemagne d’Aix-la-chapelle, la cathédrale de Cologne, le château rococo Augustusburg à Brühl, et rien qu’à Trèves : la porta nigra, la porte romaine, mais aussi l’Aula Palatina, la salle d’audience de l’empereur romain Constantin qui avait fait de Trèves sa deuxième capitale d’Empire, et enfin, l’ensemble de la grande cathédrale Saint Pierre.
« Je me rends compte des progrès que j’ai faits »
Le voyage est ponctué de temps forts. Pour Victoire, ce sera le rallye : « On a dû parler à des gens dans la rue. Ça m’a beaucoup plu parce que c’était très intéressant de pouvoir interagir avec des gens qui n’ont pas la même langue et la même culture et découvrir cela sous forme ludique ». Elliot quant à lui se réjouit d’avoir pu « demander à des gens des informations pour répondre aux questions du rallye et de leur parler allemand ». Un moment important, « car je me rends compte des progrès que j’ai faits durant cette année », explique l’élève.
C’est dans la maison natale de Beethoven, que Susanne s’émerveille : « J’ai adoré le moment où l’on nous a fait entendre la musique toute déformée percevait Beethoven à cause de sa surdité puis la version que nous pouvons entendre ». Beethoven en effet pouvait composer malgré sa surdité car il avait l’oreille absolue et continuait à savoir ce que serait l’harmonie de plusieurs instruments ensemble !
« Quand nous sommes rentrés dans l’église baroque de Saint Paulin, raconte Elliot, j’ai été émerveillé par les couleurs éclatantes et son incroyable architecture. »
Pour leur professeur, « toutes ces expériences contribueront à alimenter la motivation de nos germanistes pour les années à venir ! ». A n’en pas douter.