Parmi eux, Thomas et Pierre. Ils sont tous les deux en 3e. Comme tous les élèves présents ce matin, ils font partie des élèves volontaires qui se retrouvent le vendredi matin à 7h30 pour prier le chapelet. Animé par les capitaines de 3e garçons, ceux-ci ont bientôt été rejoints par d’autres élèves de toutes les divisions.
« Monsieur Le Saint nous a proposé d’aller à Notre-Dame pendant le petit déjeuner qui suit le chapelet », explique Pierre. « C’est un cadeau », précise Thomas.
Sur le parvis
Ce samedi matin, le parvis regorge de monde. Cette messe est réservée aux écoles de Paris qui sont massivement représentées.
Pour Pierre, c’est une première : « Je n’étais jamais rentré dans Notre Dame. Ni même passé devant. Impressionnant. Je n’ai pas d’autre mot. On se sent tout petit ».
Les deux élèves ne tarissent pas sur les merveilles qui les entourent : « Tout a été refait à l’identique », explique Pierre, très impressionné par le travail autour de la flèche de Viollet-le-Duc, par les gargouilles. Pour Thomas, ce sont les vitraux, « super beaux ».
« Aux premières loges »
Quand ils entrent dans la cathédrale, il n’y a plus de chaises disponibles au fond. Alors ils remontent toute l’allée centrale et finalement : « On était assis par terre au pied de la cathèdre, aux premières loges », explique Pierre qui sera « impressionné par la présence de l’archevêque » à quelques pas de lui. « Il était ému de voir tous ces jeunes ».
Après la messe, ils déambulent dans la cathédrale, admirent la grande crèche et aussi : « On est allé voir la couronne d’épines, explique Thomas. Elle était un peu cachée dans le reliquaire. On pouvait le toucher. C’était un moment important. C’était la couronne de Jésus. Elle a traversé pas mal de choses en 2000 ans d’histoire ! » Ils vont aussi voir la Pieta : « Elle n’a pas été abîmée par l’incendie », s’étonne Pierre. La déambulation dans la nef se termine par une dizaine de chapelet : « Nous avons prié ensemble à l’intention de notre école », explique Paul Riveron, le Préfet des 3e garçons.
L’un et l’autre élèves s’accordent pour dire que c’était vraiment un moment « exceptionnel », « hors du temps », ajoute Thomas : « On s’en souviendra toute notre vie, on sentait que tout le monde était heureux ».
