Vie spirituelle

La vie spirituelle

Saint-Jean de Passy, établissement catholique d'enseignement
Héritiers d'une sagesse

L’école catholique est un fruit de la mission de l’Église pour travailler à faire connaître la Bonne nouvelle du Salut reçu de son Seigneur et maître Jésus Christ. De cette mission, l’évêque est « le responsable premier » et le « garant »[1]. C’est lui qui confie au chef d’établissement, recevant mission d’Église, le soin de la communauté éducative qui rassemble toutes les personnes concourant à la vie de l’établissement. Car en effet, l’école catholique « tout autant que les autres écoles, poursuit des fins culturelles et la formation humaine des jeunes. Ce qui lui appartient en propre, c’est de créer pour la communauté scolaire une atmosphère animée d’un esprit évangélique de liberté et de charité, d’aider les adolescents à développer leur personnalité en faisant en même temps croître cette créature nouvelle qu’ils sont devenus par le baptême, et finalement d’ordonner toute la culture humaine à l’annonce du salut de telle sorte que la connaissance graduelle que les élèves acquièrent du monde, de la vie et de l’homme, soit illuminée par la foi»[2].

Pour cela le chef d’établissement reçoit « la responsabilité pastorale que lui confère la lettre de mission » [3] ainsi que la charge éducative, pédagogique, administrative et matérielle de l’établissement. C’est lui qui, au sein de l’école, est donc responsable du soin pastoral apporté à la communauté éducative. A Saint-Jean de Passy, il est aidé par une équipe de pastorale qui le soutient dans cet aspect particulier de sa mission.

Pour le fortifier dans sa mission, l’évêque peut nommer des prêtres pour soutenir le projet éducatif et la vie de la communauté de l’école. Ils prennent soin d’elle « en la fortifiant par le ministère de la Parole, de la prière ou des sacrements »[4].

 

Le catéchiste est un soutien dans l’action et le soin pastoral de l’école. Il est sous la responsabilité du chef d’établissement et sous la conduite de l’équipe de pastorale soutenue par le ministère des aumôniers envoyés à l’établissement.

Enfin parce qu’elle est une école insérée dans la société comme expression de la réalité ecclésiale, l’école catholique contribue également au « service d’éducation rendu à la Nation »[5]. En France, cette contribution s’inscrit pour l’essentiel dans le cadre d’une relation contractuelle avec l’État qui prévoit la reconnaissance du « caractère propre » des établissements sous contrat d’association avec l’État[6].

Rome
La formation chrétienne

L'instruction religieuse

Le mandat missionnaire

L’instruction religieuse s’inscrit dans la mission que les apôtres ont reçue du Christ ressuscité : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). L’Église, fondée sur les apôtres, reçoit cette mission du Ressuscité d’annoncer l’Évangile et de témoigner des trésors de grâce que Dieu accomplit en elle. Tout chrétien est appelé à participer à cette œuvre d’évangélisation, en témoignant de la puissance de la miséricorde de Dieu qui s’est manifesté en Jésus et aujourd’hui encore dans son Église.

La chaîne des témoins

Le catéchiste s’inscrit ainsi dans la chaîne des générations de témoins. En ce sens, le lien vécu avec les élèves de Saint-Jean est différent de celui qu’ils expérimentent avec leurs professeurs ou leurs éducateurs. Témoin du Christ, le catéchiste transmet ce qu’il a lui-même reçu (cf. 1Co 15,3) dans la foi de l’Église qui confesse le même Seigneur, Jésus Christ, Verbe de Dieu incarné, Ressuscité d’entre les morts. Répondre à l’appel à devenir catéchiste c’est aussi avoir conscience de l’importance d’approfondir l’intelligence de la foi. L’acte de catéchèse est un acte de tradition, il s’inscrit dans la foi de l’Église et la transmet (tradere en latin) à ceux qui veulent bien la recevoir..