A Notre-Dame de Grâce, les élèves de 3e préparent l’entrée en seconde

Professionnels, anciens élèves, directeurs de lycée… Le 22 novembre 2025, les élèves de 3e de Notre-Dame de Grâce préparaient leur avenir à l’occasion des désormais traditionnelles Rencontres de l’orientation.

Ce samedi matin, Melchior arrive avec ses parents devant la grande porte du 72 de la rue Raynouard. Il vient pour la matinée de l’orientation organisée pour la cinquantaine d’élèves de 3e de Notre-Dame de Grâce. Ce passionné de voitures veut être ingénieur mécanicien pour rejoindre le sport automobile. Il vient confronter ses rêves à la réalité.

Des questions et des réponses

Au cours de la visite, « les collégiens vont rencontrer soit des chefs d’établissement qui vont leur présenter les différentes filières et spécialités, soit un corps de métier, avec la présence des ingénieurs de France, mais aussi les différents métiers et carrières de l’armée, et enfin des alumni de Notre-Dame de Grâce », explique Hélène Martin Taranger, préfet des 4e et 3e de Notre-Dame de Grace. « Chaque fois, ils ont la possibilité de poser toutes leurs questions ». Pour baliser le parcours, les élèves ont reçu un livret qui les guide sur chaque point de passage avec des questions auxquelles il faut répondre pour profiter au plus près des échanges.

Argentine aussi passe la porte de Saint-Jean. C’est une ancienne élève de Notre-Dame de Grâce. Elle vient témoigner de son parcours : « J’ai moi aussi beaucoup apprécié recevoir des témoignages de jeunes lorsque je me questionnais sur mes études. J’ai une affection particulière pour ce collège où j’ai passé 4 belles années, fondatrices pour la suite ». 

L’orientation au service du projet professionnel

Au deuxième étage, dans les couloirs du collège Saint-Jean, Melchior passe de classe en classe : « Je suis allé dans la salle des ingénieurs. Après avoir entendu celui qui présentait ces métiers, je me suis dit que ça me correspondait bien. Il a précisé le type d’école que je devais choisir, les options à prendre, expliquant que si on n’était pas bon en maths aujourd’hui, ce serait très compliqué ». Entre les participants, de vrais échanges s’établissent : « Certains parents, des ingénieurs eux aussi, complétaient, c’était intéressant ». Dans son livret, il prend des notes. Comme ses camarades, il rencontre aussi des chefs d’établissement qui sont là en nombre : « J’ai pu me renseigner et rencontrer le directeur de mon futur lycée », raconte l’élève.

« Ces rencontres permettent de montrer aux élèves que tout est possible et qu’il y a toujours une façon d’arriver à rejoindre la filière qu’ils ont choisie. Mais il faut être déterminé et aussi travailler », précise Hélène Martin-Taranger.

Melchior passe aussi dans la classe où deux alumni de Notre Dame de Grâce viennent échanger avec les élèves. Il va rencontrer Argentine, Victor aussi. Les deux anciens étaient ensemble en 3e à Notre Dame de Grâce. C’était il y a 6 ans. Aujourd’hui, Argentine est en Master 1 à l’Université Catholique de Lille en alternance chez Bouygues Telecom Business. Elle est chargée de projet animation externe. « Après quelques années de recul, je souhaitais dire aux élèves de Notre Dame de Grâce qu’il est important de prendre en compte les recommandations de nos parents qui nous connaissent et d’interroger des anciens élèves qui sont passés par les mêmes étapes et qui peuvent maintenant les conseiller. Je voulais également témoigner et rassurer sur le bac STMG qui permet d’accéder à des études variées ». Victor lui, a intégré une école d’ingénieur, l’ESTACA, l’école supérieure des techniques aéronautiques et de construction automobile.

« Pour nos élèves, cette rencontre est une expérience incroyable », explique Hélène Martin-Taranger. De fait, Melchior raconte : « Je me suis dit : si cet ancien élève de Notre-Dame de Grâce l’a fait, je pourrais le faire. Je n’ai pas tant de pression à me mettre en me disant que ce sera trop compliqué. Je suis plus serein ».