La Grande Librairie s’invite à Saint-Jean

Quand les élèves de première arrivent en classe HLP ce 26 mai 2025, un vidéaste de France 5 et l’auteur Camille de Perretti sont déjà en place. Ensemble, ils vont participer à l’émission La Grande Librairie ! Retour sur une expérience inattendue. A voir mercredi 27 mai à 21h05 sur France 5.

Lundi dernier, Camille de Peretti, romancière, faisait découvrir aux élèves de 1ère HPL (12 et 13) de Sophie Delseny, La cloche de détresse, roman de la poétesse Sylvia Plath. Les élèves participaient à l’émission La Grande Librairie. Chaque semaine, dans le cadre de la séquence Si on lisait à voix haute, les élèves sont invités à mettre en voix un texte proposé par l’auteur qui vient à leur rencontre. En classe, 3 élèves ont ainsi déclamé un court extrait de l’unique roman de Sylvia Plath.

« Cela faisait vingt et une nuits que je n’avais pas dormi. L’ombre me paraissait devoir être la plus belle chose au monde – des millions de formes mouvantes et de culs-de-sac d’ombre. Il y avait de l’ombre dans les tiroirs des bureaux, dans les placards, dans les valises, sous les maisons, sous les arbres, sous les cailloux, de l’ombre derrière les sourires des gens, des kilomètres et des kilomètres et des kilomètres d’ombre du côté de la Terre plongé dans la nuit », Sylvia Plath.

Trois autres élèves ont répondu aux questions du journaliste. Ils racontent ce rendez-vous unique avec l’écriture.

« J’ai adoré l’expérience car elle m’a permis de découvrir une autrice que je ne connaissais pas tout en plongeant dans la psychologie complexe d’une jeune femme au destin tragique » (Alexandra).

« J’ai passé un excellent moment. La caméra qui filmait m’a intimidée au départ, mais la prise de parole de Camille de Peretti m’a vraiment captivée si bien que j’en ai oublié la caméra. Le journaliste, Pierrick Morel nous a d’ailleurs tout de suite mis à l’aise par son sourire et ses mots rassurants » (Blanche).

« La rencontre avec Camille de Peretti a donné lieu à une conversation littéraire très intéressante et enrichissante à propos du lien entre écriture et santé mentale. J’ai beaucoup aimé ce cours un peu particulier qui nous a permis de converser directement avec une amoureuse de la littérature qui a elle-même vécue un épisode de TCA. Merci beaucoup à Camille de Peretti et à Pierrick Morel » (Sophie).

« J’ai trouvé les propos Camille de Peretti très intéressants, notamment parce qu’elle-même a rencontré des problèmes de santé mentale. J’ai trouvé projet d’écrire plusieurs livres de genres différents très amusant et enthousiasmant. Son ouvrage sur les TCA m’intrigue énormément et je le lirai peut-être. Enfin, elle m’a donné envie de lire le roman de Sylvia Plath. En anglais » (Constance).

« J’ai beaucoup apprécié cet échange très riche d’anecdotes avec Camille de Peretti. J’ai trouvé cette expérience de tournage très intéressante avec toute la classe ! » (Philippine).

« J’ai beaucoup apprécié le moment passé avec l’écrivaine Camille de Peretti qui par son expérience personnelle a su se mettre à la place de Silvia Plath et a pu nous présenter La Cloche de Détresse avec vives émotions. Cela m’a donné envie de lire cette ouvre, notamment par le passage lu à voix haute qui reflétait bien la pensée de l’écrivaine » (Henri).

« Ce tournage a été l’occasion d’une belle rencontre avec Camille de Peretti, autour d’un moment de partage consacré à La Cloche de détresse de Sylvia Plath et à son parcours d’écrivaine. Cette conversation nous a permis de comprendre à quel point le métier d’écrivain consiste à s’immerger dans la vie d’un personnage pour mieux transmettre sa propre vision du monde. Ce temps d’échange a donc été à la fois un moment de partage avec une autrice expérimentée et une véritable découverte de l’univers de Sylvia Plath, dont la beauté du langage m’a beaucoup touchée » (Anselme).

« Camille de Peretti s’est révélée à la hauteur de l’image que l’on se fait d’un écrivain talentueux. Ce moment formidable nous a permis d’échanger avec l’auteur sur ses livres, leurs thématiques, sa vie et épreuves personnelles mais aussi sur une œuvre de Sylvia Plath, La Cloche de Détresse. Nous ressortons de cette rencontre enrichis. Se faire filmer dans le cadre d’une émission de télévision était magique » (Victor).

« J’ai beaucoup apprécié l’intervention de Camille de Peretti car elle nous a permis de correctement étudier l’extrait que nous avons lu en nous offrant la version originale que j’ai de loin préférée. De plus, elle nous a également parlé de son parcours personnel. J’ai trouvé cela très touchant qu’elle intervienne dans ce projet autour de la santé mentale avec son expérience. Ce sujet m’intéresse beaucoup et elle m’a donnée envie de me renseigner sur ses livres » (Fabiola).

« Le tournage avec Camille de Peretti et le journaliste était très intéressant. L’écrivaine nous a permis de mieux comprendre les enjeux de l’extrait de La Cloche de Détresse. Le journaliste nous a clairement expliqué le but du tournage tout en nous laissant la possibilité de nous exprimer et de profiter de ce qu’avait a nous apporter Camille de Peretti. Ce tournage était une belle occasion de mettre à l’honneur le travail de l’écrivain mais aussi la littérature » (Zita).

« Ce que j’ai particulièrement apprécié c’est la rencontre avec un écrivain, Camille de Peretti. J’ai trouvé intéressant d’écouter son opinion sur son métier d’auteur. Je retiendrai que ce qui rend un écrivain intéressant ce n’est pas seulement son style mais c’est aussi une vision du monde originale qui donne à son lecteur envie de tourner la page. Elle nous a aussi confié que selon elle la littérature ce n’était pas que les émotions et le vécu de l’auteur mais que c’était surtout le travail de mise en forme de ces sentiments » (Apolline).

« Nous avons été ravis lorsque La Grande Librairie nous a proposé de participer à l’une de leurs émissions. Nous sommes passés derrière l’écran et avons expérimenté le processus d’un tournage. Cette rencontre avec Camille de Peretti nous a permis de décoder l’écriture poétique et profonde de Sylvia Plath, à travers son unique roman, d’inspiration autobiographique, La Cloche de détresse. Cette œuvre a été la source d’une passionnante conversation au cours de laquelle nous avons notamment évoqué Freud, et même Harvard ! » (Constance).