Section théâtre du collège : un potentiel comique

Le public était au rendez-vous le 17 juin dernier pour assister à la représentation haute en couleurs de nos artistes en herbe ! Camille, Isaure, Sofia, Colombe, Alix et Victor, élèves de 3e ont évoqué leur passion commune pour le théâtre qu’ils pratiquent à Saint-Jean.

Dans la salle plongée dans la pénombre et le silence, le lourd rideau de scène s’ouvre :« C’est bien ici la maison de repos des tournesols ? » Ce soir, c’est le grand soir pour nos élèves de 3e ; la représentation tant attendue de la pièce « Je veux voir Mioussov » de l’auteur Russe Valentin Kataïev !

« Avant la représentation quand les rideaux s’ouvrent et qu’on découvre tout le monde qui est là pour regarder, on commence à chuchoter dans les coulisses. »… Si les soirs de représentation peuvent impressionner nos jeunes acteurs, le stress les quitte très vite comme l’explique Alix : « Dès qu’on entre en scène, on est tellement dans notre rôle ». Et s’ils sont autant dedans, Mme de Richemont, qui anime la section théâtre du collège Saint-Jean, n’y est pas pour rien. C’est elle qui attribue aux élèves des rôles qui leur ressemblent ; même si les acteurs ont, bien entendu, leur mot à dire.

Rire et faire rire

Camille, Isaure, Sofia, Colombe, Alix et Victor font tous partie de la section théâtre du collège. Parmi ces élèves, certains font du théâtre depuis le primaire, et d’autres, comme Isaure, découvrent cette activité pour la première fois cette année… Et c’est déjà bénéfique : « Ça m’apporte de la confiance en moi, je suis toujours contente d’aller aux cours de théâtre ». Sofia de son côté reconnait que ça lui donne « une certaine aisance à l’oral ».

C’est un vrai travail explique Sofia : « On retravaille la pièce scène par scène. On ne se lasse pas ; c’est drôle et on s’améliore à chaque fois donc ce n’est jamais la même chose ! » « Il ne faut pas avoir peur du ridicule » explique Camille, qui remarque qu’au fur et à mesure, « on ne pouvait pas s’empêcher de rire pendant les répétitions ».

Une question de mémoire ?

Après les apprentissages du début de l’année : l’articulation, faire porter sa voix, entrer dans les émotions, pour les élèves, le point important reste celui de la mémoire : « Au début, on ne connait pas notre texte, ça change tout au fur et à mesure qu’on le sait », explique Colombe. Même son de cloche chez Victor : « Faut avoir la motivation, c’est compliqué de s’y mettre mais c’est chouette quand on joue ». Isaure a bien failli arrêter : « Madame de Richemont m’a expliqué que c’était normal d’avoir du mal à apprendre son texte. Aujourd’hui, je le connais et je suis dans mon personnage ». Ça  aide : « tout doit être parfait pour que le public comprenne et l’intonation doit être bonne », poursuit l’élève. Pour Alix, pas de secret : « Après, il faut se lâcher ».

Le 17 juin, les élèves ont joué devant leurs camarades une comédie qui repose sur des quiproquos, « c’est une pièce extrêmement drôle ! Mioussov va se faire passer pour le mari d’une célébrité »… « Je me demande jusqu’à quel point on a le droit d’appeler ça une maison de repos ! » Dans la salle Saint Jean Paul II, la réplique de Zaïtsev déclenche l’hilarité. Les nombreux quiproquos sont loin d’être de tout repos pour les acteurs comme pour le public qui ne cesse de rire.

« Oui, complètement ! » A l’unanimité, pour ces 6 élèves, le théâtre est une vraie source de joie !